Moutabbal
Pour la journée mondiale du réfugié, une de mes recettes favorites depuis mon voyage en Syrie en 2009. C’est une purée d’aubergine au tahiné, un plat très populaire dans tout le moyen orient, avec des milliers de variantes. On l’appelle Baba Ghanoush en Égypte mais dans les autres pays du Moyen-Orient le Baba Ghanoush est un autre plat à base d’aubergine, avec de la tomate et sans pâte de sésame.

Pour ma recette, il faut :
2 belles aubergines
3 cuillers à soupe de tahiné (de la pâte de sésame, facile à trouver, souvent au rayon casher des supermarchés, à côté du humus)
3 cuillers à soupe de fromage blanc ou yaourt brassé
Une gousse d’ail
De la bonne huile d’olive
Du jus de citron
Du sel
Des graines de grenade si vous en trouvez

Le plus long est la cuisson des aubergines. J’utilise deux des techniques possibles, au four ou directement sur la flamme du gaz. Le but est de cramer la peau des aubergines afin de donner un goût fumé à la chair de l’aubergine, qui fait tout l’intérêt de la recette. Si vous n’avez pas de gaz ou de barbecue ou que vous ne vous sentez pas prêts à tourner et retourner au dessus de la gazinière l’aubergine, vous pouvez obtenir le même effet en mettant les aubergines au four à 250°C et même à la fin au grill. Il faut les retourner régulièrement pour que toute la surface de la peau soit bien noire et s’enlève presque toute seule.
Une fois les aubergines cuites, il n’y a qu’à leur enlever leur peau et les écraser grossièrement à la fourchette, elles doivent être bien fondantes. Il faut ensuite mélanger avec le yaourt et la pâte de sésame, saler, ajouter l’ail haché, l’équivalent d’une cuiller à soupe de jus de citron. Finissez par un trait généreux d’huile d’olive et saupoudrez des graines de grenade si vous en trouvez (ça n’est pas la saison donc cette fois-ci je n’en ai pas).
Délicieux avec du bon pain grillé !
Et comme c’est un plat que j’ai découvert en Syrie et que c’est la journée mondiale des réfugiés, je vous mets le lien de l’association Yalla! Pour les enfants syriens, créée par d’anciennes collègues, qui se bat pour proposer une scolarité aux enfants syriens réfugiés. Ils ont besoin de soutien !